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Carte d'identité 

Ville : La Louvière..................................................

Arrondissement : La Louvière.............................

Province : Hainaut................................................

Population : 81.138 louviérois...........................

Plus de 100 nationalités différentes..................

17,25 % de non-belges.........................................

51 % de femmes et 49 % d'hommes..................

23,5 % de jeunes de moins de 20 ans.................

24,2 % de personnes de plus de 60 ans.............

Superficie : 65 km²...............................................

Densité : 1256 habitant/km²..............................

Age moyen de la population : 41,3 ans............

Taille moyenne des ménages : 2,31.................

Emploi : 33.511 actifs..........................................

Logements : 36.311.............................................

LaLouviere1.jpg

La Louvière

une ville qui se réinvente

Située entre les bassins charbonniers du Borinage et de Charleroi, la Ville La Louvière est née au milieu du XIXe siècle de trois activités industrielles florissantes : l'extraction du charbon, la sidérurgie et la faïencerie.

L’urbanisation s'est alors essentiellement développée autour des sites de production et des spécificités de chaque village qui les ont accueillis.

Aujourd’hui, suite à la fusion des communes en 1977, La Louvière regroupe 10 anciennes communes (Boussoit, Haine-Saint-Paul, Haine-Saint-Pierre, Houdeng-Aimeries, Houdeng-Goegnies, Maurage, Saint-Vaast, Strépy-Bracquegnies, Trivières, La Louvière ainsi qu’une partie de l’ancienne commune de Familleureux, à savoir, le hameau de Besonrieux) et compte plus de 81.000 habitants.

Même si le déclin de l'activité industrielle de la fin du XXème siècle a laissé des traces visibles tant socio-économiques qu’urbanistique sur le territoire communal, la ville assume pleinement son rôle de cinquième ville de Wallonie. Avec ses deux hôpitaux, son offre d'enseignement fondamental et secondaire, son centre aquatique, son stade, et son réseau de clubs sportifs, son théâtre, son hall des expositions et ses musées, la Louvière offre à sa population multiculturelle, toutes les occasions de développer l'art d'un vivre ensemble harmonieux.

Ce rôle de moteur de la vie régionale, La Louvière l'assume également au sein de la région du Centre, une communauté de vie de plus de 250.000 habitants, où se partagent une histoire, un folklore et une ambition de prospérité commune.

Ainsi, le territoire déborde d’énergie : le tissu de plus en plus dense de PME, souvent spécialisées, renouvelle en profondeur l'offre économique du territoire. Ce nouvel entrepreneuriat apporte un nouveau souffle.

Présentation

Afin de renforcer son attractivité tant au niveau communal que régional, la Ville de La Louvière a entrepris, depuis près de 20 ans, une stratégie de développement urbain durable intégré.

Pour y arriver, elle s'est dotée de nombreux plans et programmes stratégiques : Schéma de développement communal (depuis 2004), Périmètre de Rénovation Urbaine (depuis 2007), plan de redynamisation du centre-ville (depuis 2015), Plan Communal de Mobilité (actualisé depuis 2018), Plan d’Actions pour l’Energie Durable (depuis 2018), Plan de prévention et de gestion des déchets (depuis 2009), Opération “Belle Ville” (depuis 2009), Schéma de développement commercial (depuis 2013), Plan Stratégique Transversal (depuis 2013), Convention des Maires (depuis 2014), PGV (depuis 2001), FEDER, PM 2.Vert, PM4.0, Plan Wallonie Cyclable, Ren.owatt,... et d’ici peu le Projet de Ville à l’horizon 2050.

La Ville de La Louvière s'est également inscrite dans des projets de territoire supracommunaux :

  • la communauté de communes « Communauté urbaine du Centre » (CUC) depuis 1998 ;

  • le projet de territoire « Cœur du Hainaut, centre d’énergie » depuis 2007.

L’ensemble des ces outils stratégiques permettent d’aider la Ville à relever les défis qui l’attendent :

  • La Louvière doit être une Ville qui fait face aux défis de demain dont la lutte contre la pauvreté et les inégalités est au coeur du projet.

  • La Louvière doit être une Ville pionnière en matière de transition écologique, une Ville qui réduit son empreinte écologique.

  • La Louvière doit être une « Ville intelligente », qui ose miser sur la créativité, la participation citoyenne et l’innovation pour créer une qualité de vie supérieure pour toutes et tous.

Grandes études

Projets en cours ou à venir

De nombreux projets sont en cours, aussi bien au niveau du centre-ville que des anciens villages.

Au niveau du centre-ville, le schéma directeur de rénovation urbaine, approuvé en 2007, permet encore aujoud’hui de mettre en oeuvre une série d’actions emblématiques.

Ainsi, après la vaste opération de réaménagement des espaces publics réalisée grâce aux fonds européens entre 2007 et 2013, les projets actuels visent plus particulièrement la rénovation de bâtiments situés dans l’hyper-centre en proposant des logements de qualité et des surfaces commerciales adaptées.

On citera :

  • actuellement, le projet de la rue de la Loi et celui de la rue Sylvain Guyaux ;

  • et d’ici peu, le réaménagement du site dit “Cours Pardonche”, la reconversion de la Galerie du Centre, du bâtiment de la rue Albert 1er, ou encore celui de la rue Leduc.

 

Le réaménagement de la place de la Concorde en espace convivial aux abords du CPAS est également à épingler ainsi que le projet de réaménagement de la gare du Centre ou encore la construction d’une salle polyvalente sur le site de LouvExpo.

Enfin, notons qu’arrivée tout doucement à échéance, le périmètre de rénovation urbaine fait l’objet d’une réflexion visant la reconnaissance d’un nouveau périmètre élargi. Il permettra de poursuivre les efforts consentis au niveau du centre-ville et d’agir, par la-même occasion, sur ses portes d’entrée.

 

Dans ce cadre, la Ville est déjà occupée grâce aux fonds européens 2014-2020 :

  • d’aménager le quartier Bocage en pôle de loisirs via la démolitions et l’assainissement d’anciens sites industriels et la création de nouvelles voiries. S’appuyant sur le concept de « Ville en Forêt », ces nouveaux aménagements permettront d’une part, une connexion directe entre le centre-ville et Saint-Vaast (séparé du centre-ville par la voie ferrée) et, d’autre part, la valorisation des terrils avoisinants, véritables poumons verts au coeur de la Cité des Loups.

  • et de concrétiser le contournement Est pour envisager une circulation optimale dans et autour du centre-ville : matérialisé sous forme de boulevard urbain, le contournement Est améliorera, entre autres, l’accès aux hôpitaux.

Le saviez-vous ?

A l’origine, « La Louvière » était le nom d’une ferme appartenant à l’abbaye d’Aulne, de La Grande Louvière (dont la Chapelle est encore visible actuellement) construite sur le territoire de Saint-Vaast. Toutefois, ce nom est le résultat de nombreuses évolutions…

L’abbaye d’Aulne possédait, sur les deux rives du Thiriau, d’importantes propriétés appelées dans les chartes du XIIe siècle « Menaulu » ou « Meneilut ». Ce mot roman « Meigne au leu » (signifiant repère du loup) est devenu en latin « Luperia » en 1157 et « Lovaria » en 1168. Le concept latin, retraduit en roman, a été transformé en « Lovière » en 1217, « Le Lovière » en 1284 pour aboutir au terme « La Louvière». Il faut préciser qu’à l’époque, le territoire actuel de La Louvière était une parcelle de l’ancienne forêt charbonnière, constituée de bois sombres et d’une nature sauvage, endroit de prédilection pour les loups ainsi que le gibier que chassaient les seigneurs de l’époque C’est donc le domaine des religieux d’Aulne qui a donné son nom à la ville. Il existe par conséquent des rapports, des liens étroits, entre « La Louvière » d’aujourd’hui et « l’Abbaye d’Aulne » d’autrefois...

 

La Louvière a 150 ans!

Il faudra attendre le vote de la loi du 27  février 1869 pour que La Louvière s’érige en tant que commune dstincte. Vote qui sera sanctionnée par arrêté royal qu'un peu plus  tard : le 10 avril 1869 très exactement.

Celle qui n'était encore qu'un  hameau, celui de Saint-Vaast, devient alors « commune » à part entière, prête à  écrire sa propre histoire, marquée par les brassages économiques, sociaux, culturels mais également par sa richesse humaine et sa capacité à se réinventer encore et toujours.

Son développement urbain lui permettra en 1985 d’obtenir alors le titre de Ville.

Légende

Aux dires d’anciens Louviérois, des fouilles anciennes qui avaient pour but de révéler quelques vestiges romains auraient amené également la découverte des restes d’une louve allaitant un enfant. Bien entendu, le fait n’a été confirmé nulle part ; mais la croyance populaire se devait de s’attacher à cette « trouvaille ».

Attractions touristiques principales

Une offre touristique, culturelle et patrimoniale globale accessible à tous

 

Terre de surréalisme et de foisonnement culturel, La Louvière est une Cité au patrimoine riche qui a réussi à maintenir ses sites remarquables et ses nombreuses infrastructures muséales. Elle a ainsi accordé les moyens nécessaires à la rénovation du Théâtre communal, l’agrandissement du Centre de la Gravure et de l’Image imprimée et la mise en valeur des sites classés au Patrimoine mondial de l’Unesco, le site minier du Bois-du-Luc et le Canal du Centre historique.

Grâce au développement de la Maison du Tourisme du Parc des Canaux et Châteaux et à la collaboration de l’ensemble des acteurs touristiques de la région du Centre, la Ville s’est donnée pour objectif d’accroitre les initiatives tout en respectant les enjeux majeurs que sont l’amélioration de l’image de La Louvière, la valorisation et la promotion de son patrimoine et de son territoire, le développement d’une offre touristique et d’un accueil de qualité.

Par ailleurs, notons que tous les trois ans, l'opéra urbain « Décrocher la Lune » attire des dizaines de milliers de personnes dans les rues du centre-ville. De portée internationale, cette événement constitue avant tout une célébration rituelle portée par des citoyens qui se sont formés aux pratiques artistiques et circassiennes dans des ateliers ouverts à tous.

Le Pôle des Arts en Région du Centre

Les différents musées se fédèrent activement dans le cadre de P.A.R.C. (Le Pôle des Arts en Région du Centre), « Le plus grand Musée de Belgique ». Cette démarche fédère 8 musées, 26 km² et une collection de plus de 120.000 oeuvres d’art.

Huit institutions muséales implantées dans la région du Centre se sont rassemblées afin de créer une nouvelle dynamique culturelle. Cinq d’entre-elles sont situées à La Louvière :

  • Le Centre Daily-Bull & Co

  • Le Centre de la Gravure et de l’Image imprimée

  • Le Kéramis - Centre de la Céramique

  • Le Musée Ianchelevici (MILL)

  • Le Musée de la Mine et du Développement Durable sur le site minier du Bois-du-Luc

 

Agrandissement du Centre de la Gravure

Berceau d’initiation, d’étude et de rencontre, le Centre de la Gravure et de l’Image imprimée est un lieu unique dans le domaine de l’estampe et de l’art imprimé. Les qualités de ses expositions et travauxen ont fait un lieu de renommée internationale. L’agrandissement de près de 1.000 m² lui permet de répondre totalement à ses trois missions : l’exposition, la conservation et la médiation. Ses infrastructures accueillent des productions de plus en plus grandioses.

Le Centre sur ses trois niveaux est aussi à présent accessible aux personnes à mobilité réduite.

Kéramis et la préservation du patrimoine louviérois

C’est autour de l’industrie Boch que s’est développée et construite La Louvière il y a près de 150 ans. À la fermeture de la manufacture dans les années 2000, il était nécessaire de ne pas laisser ce patrimoine, et l’histoire qui lui est liée, disparaitre. Avec pour objectif de développer son économie culturelle, vecteur de développement, de réinsérer d’anciens travailleurs et de créer un espace muséal exceptionnel, La Louvière a fait naitre un joyau artistique en coeur de ville.

Les croisières en bateaux électriques

Le développement d’une ville passe par la qualité de ses installationstouristiques. Le Canal du Centre historique classé par l’UNESCO manquait de visibilité à l’extérieur des frontières de La Louvière.

De nombreuses initiatives de balades sur l’eau ont été développées et ont amélioré sa fréquentation. En 2016, une nouveauté a amené une originalité populaire de plus : la possibilité de louer des bateaux électriques de 5 à 7 places pour flâner quelques heures sur le canal et, par la même occasion, en découvrir les abords.

La rénovation du Théâtre communal

Structure vieillissante mais ô combien essentielle à la notoriété culturelle de La Louvière, le Théâtre a été rénové en profondeur pour offrir, aujourd’hui, une infrastructure de 954 places avec des espaces communs adaptés aux besoins de grandes productions, un système de chauffage performant, un plateau amplifié, 54 perches pour mouvoir les décors, etc. Depuis sa réouverture, il produit tous les types de spectacles pour les Louviérois, par les Louviérois et bien plus encore…

Le Centre aquatique Le Point d’eau

La reconversion du site du Moulin Dambot a été une opportunité pour la Ville de proposer un projet qui reste innovant dans la Région, la création d’un centre aquatique multidisciplinaire.

Plus qu’une piscine, outil de développement économique et d’attractivité pour La Louvière, le centre aquatique Le Point d’Eau accueille aujourd’hui chaque année près de 400.000 visiteurs. Il offre un bassin de 50m de long sur 20,5m de large doté d’un fond mobile de 0 à 2m de profondeur, un espace de plongée, une piscine à vague, des toboggans, une rivière sauvage, un espace de relaxation et un espace surf.

Louvexpo

Issu d’une opération de réhabilitation d’un ancien hall, ce bâtiment contemporain a permis de redessiner le paysage d’entrée de ville. La volonté politique était, en effet, d’inscrire La Louvière dans une nouvelle dynamique, lui donner une nouvelle image, un nouvel élan.

En 2019, Louvexpo, a accueilli près de 55.000 visiteurs. Il est donc avec le Point d’eau, un outil de rayonnement de notre ville.

La Grande Boucle

La Ville de La Louvière a besoin d’améliorer son image et son attractivité : mettre en valeur ses atouts, développer de nouveaux produits mais surtout créer un lien complémentaire entre tous ses sites afi n de « vendre » une image globale cohérente de la Cité, un produit unique, original et innovant.

« La Grande Boucle » constitue un territoire organisé sur 21,5 km de réseau cyclable qui invite touristes et citadins à parcourir l’ensemble du territoire en vue de découvrir ses richesses touristiques, naturelles et culturelles. En tant que ville pilote Wallonie cyclable, l’utilisation des modes doux Et demain… Valoriser le territoire grâce à la mobilité douce s’imposait pour ce projet. D’ailleurs, les premiers poteaux du réseau cyclable points-noeuds en Coeur du Hainaut seront bientôt posés : de 800 à 850 km de pistes pour compléter La Grande Boucle et découvrir notre région à l’aide de nom-breux circuits balisés aux itinéraires faciles.

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